Et non, je n’avais pas disparue malgré que je n’aie pas donné beaucoup de nouvelles la semaine dernière…
J’étais seulement… très occupée !
Continuer à rêver, couper, coudre mes collections Pikiboo entre autres…
Mais à l’évidence, vu le temps que je passe à coudre dans la journée et vu la maniaquerie dont je fais preuve… je ne pouvais plus me permettre de découdre au moindre écart de point…
La solution ?
Il me fallait investir dans une machine électronique qui me ferait gagner du temps.
- Une machine dont je pourrais régler la vitesse sur « tout doux » quand j’arrive à un moment délicat et tout petit de la couture
- Une machine qui garderait l’aiguille piquée dès que je m’arrête pour relever le pied de biche et tourner sans effort mon tissu dans les courbes
Les courbes des salopettes sont si fines que j’en étais arrivée à tourner le volant à la main tout du long pour pouvoir être sûre de piquer, lever mon pied et tourner à chaque point…
La tendinite n’était pas loin…
Mais je voulais aussi quelques petites choses très importantes :
- qu’en point droit, l’aiguille puisse se déplacer sur la gauche ou sur la droite
- qu’elle accepte les pieds de biche universels ou qu’il existe un convertisseur poir que je puisse continuer à utiliser mes supers pieds de biche avec cette machine aussi (et oui il existe un convertisseur ! Je vous en parlerai plus quand je l’aurai reçu et testé)
- pouvoir jouer sur la longueur et la largeur de points suffisamment
- qu’elle passe les épaisseurs sans trop de mal (pas besoin qu’elle passe 10 épaisseurs de cuir non plus hein ;))
- qu’elle soit fiable et ne se dérègle pas tous les 4 matins… (bon ça, difficile d’être sûre, mais la garantie 5 ans pièces et main d’oeuvre de chez Coudre et Broder m’a aidée à sauter le pas)
Alors après quelques jours de recherche, de discussions sur des groupes Facebook et de comparaison besoins absolus / prix, mon cœur et ma raison sont tombés d’accord sur la Pfaff Passeport 2.0.
Elle a toutes les options qu’il me fallait, sans fioriture.
Elle accepte sans broncher mes canettes universelles (même hauteur/largeur) et c’est tant mieux parce qu’à 1€ la canette Pfaff, vu le stock de bobines de fil que j’ai, c’était la ruine assurée…
Après tests, je suis convaincue !
Quelle fluidité !
Quel luxe de pouvoir maîtriser la vitesse au millimètre, que l’aiguille se plante (ou se relève) dès que je touche plus la pédale !
Et le système IDT de Pfaff (double entraînement), sur les tissus jersey, c’est juste top !
Les bordures d’encolure bébé à la double aiguille se font les doigts dans le nez !
Elle a encore bien d’autres bons points dont je ne vous parlerai pas aujourd’hui car bien que très pratiques, ils n’étaient pas dans mes demandes absolues.
J’essaierai de vous décrire ses fonctions en long et en large, un jour, quand j’aurai plus de temps (et ça, c’est pas pour tout de suite ! lol), en attendant, je vous mets une petite vidéo de la Passport 2.0 pour vous donner une idée.
Bien sûr je n’abandonne pas ma fidèle Silvercrest, elle me suivra pour mes soirées couture, et trouvera sa place à côté de ses cousines lorsque j’aurai ma pièce « atelier » (je garde espoir !).
Et puis peut être qu’un jour, je pourrai allier couture et formation et elle pourra prendre place devant l’une de mes stagiaires qui sait ?
Je n’hésiterai pas à leur conseiller cette machine.
Car on le sait bien, ce n’est pas la machine qui fait la couturière.
Les machines électroniques permettent seulement plus de choses, mais ne les font pas forcément mieux.
Les mécaniques ne pardonnent rien, et c’est pour cela qu’il faut apprendre dessus je pense.
Pour apprendre à maîtriser.
Belle semaine à vous toutes et bonne couture !
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