Créer son auto-entreprise en tant que créatrice fait main

Créer son auto-entreprise en tant que créatrice fait main

aventure Pikiboo

Vis ma vie de créatrice d’entreprise…

Se mettre à son compte, c’est toute une aventure et pour celles qui me suivent depuis un petit moment, vous savez déjà qu’en janvier naîtra « Pikiboo », mon auto-entreprise dans la création fait main de vêtements et d’accessoires pour bébé et enfant.

Un rêve depuis longtemps… l’aventure, la GRANDE Aventure !

Je suis sur ce projet de création d’entreprise depuis plusieurs semaines déjà et j’apprends et découvre des choses nouvelles tous les jours sur les normes et les obligations (enfin là, j’aimerais bien que ça s’arrête).

Alors si vous aussi vous avez ce rêve et si vous commencez vos recherches, cet article pourra surement vous rendre service !

Déclaration d’activité

La 1ère obligation, c’est bien sûr de se déclarer auprès des administrations pour vendre toute création (et oui, le bruit qui court comme quoi on peut vendre sans être déclaré jusqu’à un certain montant annuel des articles neufs est totalement FAUX).

Mais celle là elle est logique, on gagne des sous, on déclare.

On se doit de déclarer son chiffre d’affaires et de payer ses charges.
 
Et dieu sait qu’il y en a des charges, des taxes et autres plaisirs en tout genre…
 

Ça engendre de précieux calculs de prix de vente pour ne pas risquer la banqueroute dès la 1ère année.

Parce que oui, on crée par passion et avec plaisir, mais ces créations c’est aussi un travail.
Un travail qui doit nous permettre de payer nos charges mais aussi de vivre un tant soit peu.

Alors ce prix doit comprendre :

  • le tissu bien entendu ^^
  • les accessoires (boutons, pressions, dentelles, zips, fils, rubans,… et comme on le verra plus bas, les étiquettes…)
  • Le prix des licences des patrons que vous utilisez pour faire vos créations (si les patrons ne vous appartiennent pas) et/ou l’autorisation de leur(s) créatrice(s)/créateur(s)
  • le matériel et autres consommations : amortissement de votre machine à coudre et de votre surjeteuse (parce qu’elles ont eu un coût, que vous les usez et qu’il faudra bien les changer un jour), l’électricité, le chauffage que vous allez utiliser à travailler à la maison…
  • les frais de vente sur les plateformes marketplaces (qui ne manqueront pas de vous prendre une jolie commission sur chaque vente que vous ferez…) et autres dépenses de communication
  • les frais de paiement en ligne comme Paypal pro et autres systèmes de paiements qui vous garantissent une sécurité en contre partie d’une commission (ben non, c’est pas gratuit)
  • les frais d’inscription sur les salons de créateurs ou des marchés artisanaux et donc également vos frais kilométriques (merci à Laurent G. de m’avoir signalé cet oubli malencontreux 🙂 )
  • les charges et cotisations que vous devrez payer à la fin du mois (et ça, il ne faut surtout pas l’oublier)
  • les taxes comme la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), la CFP (Contribution à la Formation Professionnelle), la taxe pour les Frais de Chambres Consulaires…
  • mais également le coût de votre main d’œuvre parce que oui, votre savoir-faire a un coût, et beaucoup de créatrices ont tendance à l’oublier dans le calcul de leur prix (si vous êtes complètement perdue par rapport à ça, je vous conseille de lire l’excellent article de « Les Pies Bavardes »)

Vous voyez un peu mieux l’importance d’un juste calcul de prix là ?

Mais on va voir que le calcul de prix est loin d’être la seule complexité…

Parlons maintenant des normes obligatoires quand on crée des vêtements pour enfants.

Norme NF EN 14682

La 2ème obligation, c’est de se mettre en conformité aux normes, comme la norme NF EN 14682 relative à la sécurité des vêtements pour enfants jusqu’à l’âge de 14 ans.

Et là, ça concerne les cordons, boutons, pressions, lacets d’attache, zip, perles et encore beaucoup d’autres choses…
 
Chaque création doit être en conformité avec cette norme sous risque d’amendes et de destructions de produits (mais on va éviter ça n’est-ce pas ?).
 
Et c’est bien qu’il y ait une norme pour penser à la sécurité des tout-petits mais ce n’est pas toujours simple à mettre en place pour les « petits » créateurs.
 

Les tests de conformité coûtent chers, et doivent être réalisés sur chacun des produits, autant dire que lorsque l’on crée des exemplaires en série très limitée c’est financièrement très difficile… (comptez au moins 250 € le test pour chacun des produits).

L’auto-test de nos produits est autorisé mais autant dire que ça fait tout de même très peur de ne pas être dans les clous même en suivant chacune des consignes.

On nous demande de bien garder toutes les preuves des tests en cas de contrôle (pas à pas de création avec fiche produit, liste des fournitures en détails, vidéos de test…).

Pas de différence entre les gros industriels et les toutes petites structures…

Autant dire que l’on va facilement limiter tout ce qui est « frivolités » au niveau des accessoires du vêtements pour s’alléger le travail.

Pour les boutons :  « les éléments à apparence comestible sont interdits pour ne pas donner à l’enfant l’envie de le porter à sa bouche. »

Il est donc interdit d’utiliser des boutons en forme de « bonbons », de « fraise » ou de « cerise »…

Pour les cordons : la taille des cordons et des rubans présents sur ces vêtements est volontairement limitée pour éviter les accidents.

  • avant d’être noués, ils ne doivent pas dépasser 14 cm
  • ils doivent rester cachés à l’intérieur des vêtements
  • aux manches ou aux hanches, rien ne doit dépasser, y compris au serrage
  • leurs extrémités ne doivent pas s’effilocher ou s’user
  • thermo soudés ou glissés dans une gaine en plastique, ils doivent résister à la salive et aux sollicitations des enfants qui peuvent « mâchouiller » cette partie.

Pour les plus petits (en dessous d’1m34), les cordons sont strictement interdits autour du cou et particulièrement pour les capuches.
Même à titre décoratif, ils demeurent dangereux. Les embouts rigides peuvent être à l’origine de blessures, les nœuds et stoppeurs sont aujourd’hui interdits sur les cordons à bout libre.

Et des interdictions comme ça, il y en a toute une liste, alors n’hésitez vraiment pas à lire les consignes dans le lien que je vous ai mis au dessus.

Les certifications GOTS et Oeko-Tex

Sachez que pour pouvoir inscrire que vos tissus sont certifiés Oeko-Tex ou Gots, il faut adhérer aux labels tous les ans et leur envoyer chacun de vos produits pour qu’ils soient validés par leurs laboratoires (et ça coûte une fortune que je n’ai pas…).

Vous avez beau utiliser du tissu certifié, du fil certifié, des accessoires certifiés, VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT DE L’ECRIRE OU QUE CE SOIT si vous ne payez pas.

On m’a expliqué que la licence que je récupérais de mes fournisseurs appartenait à mes fournisseurs (qui eux, adhéraient), et que du fait, mes produits conçus avec leur produits ne l’étaient pas, parce que je n’avais pas mon propre numéro.

De même pour avoir le droit de le noter sur vos fiches produits, site internet, publicité… si vous n’adhérez pas, si vous ne suivez pas leur marche à suivre, c’est totalement interdit et vous encourez une belle amende en cas de contrôle. 

Obligation d’étiquetage

Ensuite, (ah ! j’y viens enfin !), l’obligation d’étiquetage de chacune de nos créations qui doivent répondre à la Norme CE (pour les doudous, accessoires et articles de puériculture, sauf décoration) et au Règlement UE n°1007/2011 du 27 septembre 2011 (pour les vêtements) pour pouvoir être vendue en France et en Europe.

Créer son entreprise créativeSachant qu’il y a des règles qui diffèrent pour chaque pays de l’union européenne… et que ça peut devenir un vrai sacerdoce si l’on veut vendre via des plateformes de marketplaces telles que Etsy, UNIK ou Un Grand Marché, car qui dit « ventes à l’étranger » dit conformité à la réglementation du dit pays.

On va d’abord parler de vendre en France…

Concernant l’obligation d’étiquetage des produits textile et habillement, il faut savoir qu’elle concerne TOUTES LES ENTREPRISES, donc même les (futures) petites créatrices fait main comme nous !

Je vous résume tout ça en dessous, mais je vous donne à lire le texte de loi paru au Journal Officiel de l’Union européenne si vous vous trouvez dans un cas « un peu spécial ».

L’étiquette en elle-même

Elle doit être lisible et rédigée en français ou dans toute autre langue du pays où vous vendez.
Ainsi, si vous vendez en Allemagne, votre étiquette devra être rédigée en allemand et etc… (d’où les 50.000 étiquettes que l’on trouve dans les vêtements industriels des marques bien connues).

L’étiquette de composition

L’étiquette de composition est obligatoire et doit être fixée sur le produit. Elle doit être lisible et rédigée en français (ou dans toute autre langue du pays où vous vendez). Elle doit indiquer le pourcentage des différentes fibres textiles composant le vêtement, voire des différentes parties si le produits est composé de tissus différents.

La taille

Mention non obligatoire en France, mais fortement recommandée (faut dire que c’est bien pratique quand même).

++ A savoir, la mention de la taille est obligatoire si vous vendez en Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Slovénie.

Ok, ça ne sera pas tous les jours, mais prendre conscience que la réglementation peut être différente d’un pays à l’autre et aller vérifier si on est conforme, c’est bien (voir document sur l’étiquetage et les spécificités européennes).

Indication de l’origine géographique

L’indication de l’origine géographique se rapportant à la fabrication du produit (« Fabriqué en », « Made in », etc.) est facultative mais relativement courante dans ce domaine, compte tenu des exigences de certains pays d’importation.

L’étiquette d’entretien

L’étiquette d’entretien nous conseille pour l’entretien du vêtement.

Elle est facultative mais fortement  conseillée pour éviter d’engager la responsabilité du professionnel en cas d’incident lié à l’entretien du produit.

Mais ce que je ne savais pas, c’est que l’utilisation des pictogrammes d’entretien était soumise à une adhésion au COFFRET (Comité français de l’Etiquetage pour l’Entretien des Textiles).

Cette adhésion nous permet de pouvoir apposer le code d’entretien sous forme des fameux 5 symboles.

Vous le saviez vous ?

Et bien moi non, et je l’ai découvert en lisant la fiche pratique du site Service Public Pro (section « Entretien ») : « pour pouvoir utiliser ces pictogrammes, le professionnel doit obligatoirement adhérer (redevance financière) à la COFREET (Comité Français de l’Etiquetage pour l’Entretien Textile) ».

Et lorsque j’ai fait des simulations d’étiquettes sur différents sites internet qui proposent ce service, je ne l’ai vu indiqué nul part…
Alors peut être qu’ils l’ont de caché quelque part dans leurs CGV ou peut être qu’on reçoit un message l’expliquant une fois qu’on a passé commande, mais je ne trouve pas ça super de ne pas prévenir directement l’utilisateur de ses obligations légales.

Bon… nous voilà bien…

Décision prise de noter mes conseils d’entretien en toutes lettres afin de parer à cette obligation dont je n’ai pas les moyens (parce que ça + ça + ça + ça, ça commence à faire beaucoup…)

++ A savoir, la mention d’entretien est obligatoire si vous vendez en Autriche, en Finlande et dans bien d’autres pays (voir document sur l’étiquetage et les spécificités européennes).

Conclusion

Si vous êtes arrivé(e) jusque ici, c’est que vous êtes bien motivé(e), alors ne désespérez pas de ce que vous venez de lire plus haut ^^

Il va vous falloir prendre point par point chaque chose et comme on dit chez moi, « Chi va piano va sano e va lontano ».

14 Comments

  • ANNATÉ
    27 mai 2020 0 h 45 min

    Bonsoir,
    Merci pour cet article très intéressant.
    J’étais au courant pour certaines normes mais pas pour d’autres, merci de m’avoir éclairé.
    Je viens, comme vous, de créer mon entreprise de couture fait main et j’ai l’impression qu’en terme de droit, de loi etc, nous en apprenons tous les jours.
    Un peu casse tête tout ça 😊, mais on va y arriver.
    Merci encore.

    • Fairy Sewing
      30 mai 2020 22 h 04 min

      Bonsoir Annaté, en effet, beaucoup de normes à suivre mais c’est pour le bien de tous 🙂
      Bonne continuation dans votre entreprise, et plein de plaisir à vous !

  • Fatima Mermet
    10 juin 2020 9 h 37 min

    Bonjour, merci pour cet article très détaillé et je vous souhaite bonne chance dans votre activité !
    De mon côté, je suis en train également de réfléchir à vendre mes créations, mais je me demandais : si je vends une collection de turbulettes par exemple, dois-je réaliser des tests pour chacune des turbulettes ou un seul test suffit?
    Question bête mais qui a son importance !
    Merci pour votre éclairage !
    Bonne journée

    • Fairy Sewing
      10 juin 2020 16 h 15 min

      Les turbulettes doivent être testées par rapport aux risques d’étouffement (en cas de glisse dans la turbulette), d’inflammabilité (car article de nuit), de la toxicité des tissus et quelques autres points pour lesquels je ne pourrais pas vous renseigner plus (car j’ai décidé de ne pas faire d’articles de puériculture).
      Vous pourrez avoir tous les éclaircissements sur le sujet sur la page Facebook Conseil normes tenue par Steffy qui est une spécialiste en la matière et qui m’a déjà aidée à plusieurs reprises concernant mes créations et qui aide de nombreuses créatrices en puériculture.
      Je vous souhaite bon courage dans votre entreprise 🙂

  • Amselle marie
    24 juin 2020 11 h 31 min

    Bonjour
    Merci pour votre article!
    Donc imaginons je crée une quinzaine d’accroche sucettes et une dizaine de turbulettes que je veux vendre dans MON magasin de dépot-vente spécialisé en puériculture, je suis obligée de les faire homologuée? (Et de les étiquetter) mais il faut que j’envoie toute ma
    Production si chaque création est unique?
    Si c’est oui au final c’est financièrement impossible!! Les normes de sécurité c’est bien mais au final c’est normal que l’artisanat meurt au profit des grands groupes 🙁

    • Fairy Sewing
      24 juin 2020 14 h 14 min

      Oui, la puériculture est très réglementée et c’est mieux ainsi lorsque l’on voit certaines créations…
      Donc oui, si les turbulettes sont de tissus différents il faut que chacune passe les tests (toxicité / inflammabilité / respirabilité et autres).
      Pour les accroche tétines, d’autres normes prennent le relais.
      Rapprochez-vous de Steffy qui saura vous en dire beaucoup plus que moi sur les normes adéquates à vos produits. Je ne fais pas de puériculture pour ces raisons-ci donc je ne suis pas « spécialiste ».
      Vous pourrez avoir des infos sur sa page Conseils Normes sur Facebook.
      Bonne continuations à vous

  • Hamlie
    2 juillet 2020 10 h 27 min

    Bonjour,

    Merci d’avoir partager vos recherches ! Concernant la certification Oekotex/Gots, je doute que beaucoup de personnes soient au courant quand on voit le nombre de créatrices indiquant que les tissus sont Oekotex… Et en même temps, j’ai envie de dire « normal » : je trouve cela vraiment très stupide de devoir faire des tests en labo pour certifier les tissus, s’ils l’ont déjà été. Un tissu certifié bio, est bio, qu’il change de main ou non… Il ne va pas perdre l’origine de ses matières premières ou sa façon d’avoir été transformé, en changeant de propriétaire… Enfin bref, les lois sont les lois, on sait bien que certaines sont illogiques. Si contrôle il y a, il reste à espérer qu’il y ait plus gros poisson à attraper que les petites créatrices indiquant une mention sans en avoir fait la demande ! 😉

    En tout cas merci encore de partager vos informations 🙂

    Bonne continuation.

    • Fairy Sewing
      1 novembre 2020 23 h 38 min

      Bonjour Hamlie,
      Je dirais oui et non 🙂
      La « re »-certification implique également les fils avec lesquelles les tissus ont été assemblé, une fermeture éclair rajoutée, de la mercerie en décoration…
      C’est pourquoi une création cousue avec du tissu labélisé à besoin d’une nouvelle certification.
      Je suis d’accord avec vous sur le fait que beaucoup de créatrices « surfent » sur la vague du bio et des labels en les affichant… après, avant d’être une question de législation, c’est aussi une question d’éthique, d’où mon choix de ne pas afficher les noms de labels sur mes créations.
      Bonne continuation à vous aussi 🙂

      Mélanie

  • Barbara
    8 septembre 2020 16 h 43 min

    Bonjour,

    Je découvre votre article très intéressant… Le test des vetements solidité etc est obligatoire ? L’autotest est-il suffisant ? (par ex solidité des boutons etc…) vous faites également vous même vos autotest ?

    Merci de votre réponse

    • Fairy Sewing
      1 novembre 2020 23 h 43 min

      Bonjour Barbara,
      L’autotest est toléré à la condition que vous fassie un cahier des charges pour chaque création dans lequel vous notez tout et où vous devez rajouter toutes les preuves de tests.
      Pour ma part, je ne m’y suis pas résolue. J’ai préféré me rapprocher d’une experte en la matière qui m’a dirigé quant à mes créations.
      Si vos créations demandent des tests obligatoires, elle saura vous les indiquer et vous pourrez voir avec elle pour faire effectuer les tests.

      N’hésitez pas à me contacter et je vous donnerai ses coordonnées si vous le souhaitez.
      Elle travaille avec de nombreuses créatrices, mais comme je ne lui ai pas demandé la permission de donner ses coordonnées sur mon site au moment où je vous écris, je préfère ne pas les donner en public.
      Bonne continuation à vous et excusez-moi du délai de réponse.

      Mélanie

  • Mawian
    30 septembre 2020 12 h 55 min

    Bonjour,
    Voici un article très clair (merci) même si un peu frustrant pour une future créatrice (enfin, je crée mais je ne vends pas encore haha)

    LA question que je me pose et peut-être en aurez vous la réponse : mes doudous fabriqués en crochet, je dois y coudre « une » (une pléthore…d’) étiquette qui va dénaturer l’apparence du dit doudou ou une étiquette amovible conviendrait (disons accrochée à une patte, ou placée dans l’emballage) ?

    Je lis dans les documentations officielles : « Les fabricants veillent à ce que leurs jouets portent un numéro de
    type, de lot, de série ou de modèle ou tout autre élément permettant leur
    identification ou, lorsque la taille ou la nature du jouet ne le permet pas,
    que les information requises figurent sur l’emballage ou dans un
    document accompagnant le jouet. »

    Le fait que cela rende mon doudou moche est-il une excuse valable ? XD

    • Fairy Sewing
      1 novembre 2020 23 h 51 min

      Bonsoir Mawian, et désolée du délai de ma réponse.
      Effectivement, ce que touche aux bébés est très très normés et c’est plutôt rassurant quand on y réfléchit.
      Pour vos doudous en crochet, il y a des tests obligatoires en plus de ceux dont je parle dans mon article, par exemple, pour ce qui concerne l’étouffement et le fait que la bourre qui remplit votre doudou pourrait sortir.
      Concernant l’étiquette, pour les doudous, il faut en plus de la composition, notifié le numéro de lot et etc… ainsi que l’étiquette CE qui vous sera autorisée après tests labo. Alors oui, ça va en faire des étiquettes qui devront être cousus sur votre doudou, mais ces étiquettes seront la preuve de votre professionnalisme et de l’importance que vous donnez à la santé des tout-petits 😉

      N’hésitez pas à m’envoyer un message via la boite de contact, je vous donnerai les coordonnées d’une experte en normes si vous le souhaitez.
      Elle travaille avec de nombreuses créatrices, mais comme je ne lui ai pas demandé la permission de donner ses coordonnées sur mon site au moment où je vous écris, je préfère ne pas les donner en public.
      Bonne continuation à vous,

      Mélanie

  • Lea
    1 novembre 2020 22 h 06 min

    Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant 😊
    En ce qui concerne des articles fait main de tissu mais de décoration (chambre d’enfant, panière à lingette, protège carnet de santé) doivent ils avoir les mêmes normes à respecter ?
    Merci de votre retour. Cordialement

    • Fairy Sewing
      1 novembre 2020 23 h 57 min

      Bonsoir Léa,
      Concernant la « déco », il y a effectivement moins de normes (attention par contre pour les lingettes démaquillantes / fesses de bébé qui rentrent en contact avec la peau donc qui sont normées).
      Je ne connais pas tout sur tous les articles (seulement ceux pour lesquels j’ai moi-même eu à faire des recherches), donc je vous conseille de vous rapprocher d’une spécialiste dont c’est le métier.
      N’hésitez pas à m’envoyer un message via la page de contact, je vous donnerai les coordonnées de la personne qui m’a aidée au niveau des normes en vigueur si vous le souhaitez.

      Belle soirée à vous,

      Mélanie

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